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dimanche 29 avril 2007


Quel est le rapport entre Charles IX et August Spies, qui vécut aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle ? Tout simplement un brin de muguet !

Le premier parce qu’il l’offrait aux dames de la Cour dès son éclosion (fin avril – début mai) et le second car il est à l’origine de la fête du travail (1er mai 1886)

Ainsi l’histoire a des raccourcis extraordinaires. Au-delà de cela, voici un peu de bonheur pour tous, de mon jardin breton.

dimanche 22 avril 2007

Les voleurs et l'âne




En cette soirée électorale, puisons notre réflexion aux sources de notre bon Jean de la Fontaine.




Pour un âne enlevé deux Voleurs se battaient :
L'un voulait le garder ; l'autre le voulait vendre.
Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive un troisième larron
Qui saisit maître Aliboron.
L'Ane, c'est quelquefois une pauvre province.
Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le Transylvain, le Turc, et le Hongrois.
Au lieu de deux, j'en ai rencontré trois :
Il est assez de cette marchandise.
De nul d'eux n'est souvent la Province conquise :
Un quart Voleur survient, qui les accorde net
En saisissant le Baudet.



... à quoi pensez-vous ?

jeudi 19 avril 2007

Analyse sémantique ... ou Anne et Lise c'est mantique (1)

Je vous ai déjà parlé de l’analyse relationnelle mais il existe un outil complémentaire que l’on appelle la « sémantique générale ». Qu’est-ce que cette nouvelle bête. D’abord elle n’est pas nouvelle car elle a été développée par Alfred Korzybsky dans les années 30. Mais que dit-elle ?

Elle dit que le mot chien ne mord pas !

Ce n’est pas le mot « chien » qui mord mais l’idée ou la chose que l’on associe au mot. D’ailleurs comme nous disons : « Un chien mord » nous pourrions dire : « Une mouche mord » si nous remplacions le mot « chien » par le mot « mouche » en considérant que le mot « mouche » représente la même chose que le mot « chien ». Et que la « chose » soit représentée par le mot « chien » ou par le mot « mouche », la chose vous mordra de la même façon.

D’ailleurs Shakespeare s’y est déjà essayé dans Roméo et Juliette lorsqu’il dit :
« Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s'appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Roméo, renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière. »

Ainsi nous sommes soumis à nos sentiments et à nos impulsions liées à la façon dont nous appréhendons le monde. Pour reprendre la citation de Shakespeare, nous pourrions en faire l’analyse suivante. Selon la personne à qui vous allez offrir un bouquet de roses, elle y mettra une signification différente. C’est un signe de son amoureux pour la jeune femme, un travail de longue haleine pour le rosiériste ou encore, au veuf, cela lui rappelle son épouse qui aimait tant ces fleurs. Vous voyez bien que chacun y met une connotation différente.

Vous avez donc compris que si on ne définit pas le « territoire » auquel se rapporte une chose, la « carte » qui la représente sera différente et la communication impossible. Plus on se rapproche du territoire plus la communication est fluide.

Aristote nous disait que les choses devaient être soit bien soit mal. En cela il avait tord car la sémantique générale nous apprend qu’une chose peut être à la fois bien et mal selon l’angle sous laquelle on la regarde. Vu comme cela vous comprendrez que tout jugement de valeur devient une source de conflit car tout le monde n’a pas les mêmes cartes pour apprécier un territoire donné.

(1) Mantique c'est, dans l'Antiquité, l'ensemble des pratiques divinatoires

mercredi 18 avril 2007

Mes endroits préférés à Paris ... et leur adresse !

Suite aux nombreuses demandes voici les adresses de mes endroits préférés :

La Mère de Famille : à l'angle de la rue de Provence et de la rue du Faubourg Montmartre Paris 9ème Métro Cadet ou Grands Boulevards

Les jardins du Palais Royal : entre la rue des Petits Champs, la rue Richelieu et la rue Saint Honoré Paris 1er Métro Palais-Royal

Le Père Lachaise : rue du Repos Paris 20ème Métro ... Père Lachaise

L'hôtel Les Terrasses ... ou plutôt Terass Hôtel 12, rue Joseph de Maistre Paris 18ème Métro Abbesses (c'est plus plat que depuis le Métro Blanche)

Le Louchebem, 31 rue berger dans le 1er arrondissement Métro Les Halles

lundi 16 avril 2007

Mont Saint Michel





Voici quelques photos pour les amateurs du site

vendredi 13 avril 2007

Mes endroits préférés à Paris ...

Dans un désordre non artistique mais spontané voici quelques endroits que j'aime bien dans Paris.

Le premier qui me vient à l'esprit est "La Mère de Famille". En cet endroit vous y trouverez la tradition séculaire du commerce parisien et plein de bonnes choses : confiserie, gâteaux, chocolats, vieux alcools, ... Mon penchant va aux marrons glacés, en saison, et surtout ceux de l'Ardèche ; à préférer ceux qui viennent d'Italie.



Toujours en vrac, voici un lieu où il fait bon se poser avec un livre : les jardins du Palais Royal. Soit au petit matin, mais pas avant 7h30, soit en fin de soirée, mais pas après 20h30 ... ce sont en effet les heures d'ouverture. Là vous y trouverez un brin d'histoire (il a été construit en 1633) et du modernisme avec les colonnes de Buren (quoiqu'elles aient un peu vieilli - au propre mais pas au figuré).
Il est un autre endroit pour celà, c'est le Père Lachaise. Non, ce n'est pas triste par un grand jour de soleil, en haut du cimetière, près de la tombe de Géricault (Division 12) , vous y trouverez des bancs agréables pour rêver avec un livre de poésie, sur le temps et sur la vie. La compagnie y est paisible et les gens qui s'y promènent sont assez respectueux de l'environnement sonore.


Un endroit très parisien pour y prendre un café croissant dans un bistrot typique, le choix de manque pas : place des abesses.




Mais cela après avoir regardé le lever du soleil sur Paris depuis le sommet de la butte Montmarte : un spectacle fabuleux. D'ailleurs vous ne serez jamais seul !





Après le petit déjeuner et une grande ballade, cela peut se terminer par un déjeuner à l'hôtel Les Terrasses. Au dernier étage le restaurant vous offre une des plus belles vues sur Paris.

Avant de finir, je ne voudrai pas manquer de vous donner l'adresse du meilleur restaurant de viande de Paris : Le Louchebem, rue berger dans le 1er arrondissement. Il faut y aller un soir et demander pour 4 latable 34. Vous aurez une vue magnifique sur l'Eglise Saint Eustache renovée et bien éclairée.

Bon appétit et à bientôt ...

vendredi 6 avril 2007

Dialogue imaginaire

Socrate et Glaucon marchent côte à côte dans un jardin où les oliviers donnent une couleur gris-vert à l'ambiance de cette fin de journée. Il a fait chaud et le sol rayonne fortement pendant que la brise de mer rafraîchit les corps et les esprits.
  • Dis-moi, Socrate, as-tu déjà aimé au point où tu en aurais perdu ta philosophie ?
  • En quoi ma réponse pourrait-elle t'aider à comprendre l'amour, mon cher Glaucon ?
  • Je ne cherche pas à comprendre l'amour mais simplement à comprendre l'homme, cela me semble plus simple.
  • Crois-tu ? Je vais te raconter une histoire qui devrait t'édifier !
Il était une fois un homme qui était tellement amoureux d'une femme que sa vie en était transformée. Chaque instant de sa journée était consacré à la servir, la choyer ou, si elle n'était pas là, à penser à elle, à lui écrire des lettres. Mais cette femme souffrait au plus profond de son être.

Alors, cet homme la protégea, lui apporta le réconfort pour l’aider à traverser les écueils de son âme, se dévoua pour l’aider. A force d’amour et d’abnégation, la femme allait de mieux en mieux. Jusqu’au jour où, définitivement sortie du labyrinthe où elle s’était égarée, elle prit son envol et recouvrit sa liberté.

De ce jour, pour lui les choses changèrent. Il avait tellement consacré sa vie à cette tendre amie qu’il n’avait plus de ressort car elle s’éloignait de lui, progressivement, inexorablement. Il se sentait inutile. Elle avait retrouvé sa liberté et dans un égocentrisme puissant, elle se désintéressait de son sort. Ne s’apercevant pas qu’il souffrait, elle ne lui offrait aucun soutien pour, à son tour, l’aider à se sortir du marais de ses pensées.

C’est ainsi, qu’il sombrait progressivement vers un néant profond. C’est à ce moment que je l’ai rencontré et que je lui ai dit ce qui suit :
  • Tu dois regarder devant toi car le passé n’existe plus et tu dois construire ton futur. Les plaies qui se sont ouvertes ne se refermeront pas seules surtout si, comme tu me le dis, elles sont d’une profondeur insondable. Dis-toi que tu as eu la chance d’aimer et qu’en cela tu as été vivant. Et, si tu l’aimes vraiment, pardonne et avance.
Alors il me répondit :
  • Ecoute, Socrate, je suis au bord du gouffre et tu me dis d’avancer. Je ne vois aucun pont qui me permette de traverser le précipice. Elle seule peut construire ce pont et elle s’est éloignée de moi pour vivre une autre vie.
  • Ne sois pas pessimiste, lui dis-je, car tu es vigoureux et les plaies qui se sont ouvertes se refermeront. Passe ton chemin, oublie-la et garde le souvenir des moments heureux.

Après avoir raconté cette histoire, le dialogue entre Socrate et Glaucon reprit :
  • Tu vois, mon cher Glaucon que j’ai connu l’amour.
  • Je ne comprends pas, Socrate, il ne s’agit pas de toi !
  • Si, car tout ce dialogue que j’ai tenu, l’était avec mon image qui se reflétait dans un miroir. Nous sommes les pires ennemis de nous-mêmes.
  • Alors, quelle leçon en tires-tu, Socrate ?
  • Je dirai ainsi que la meilleure méthode pour oublier les égoïsmes serait de vivre avec soi-même une vie intense. Mais tu as bien compris que l’intensité de ma vie était dans l’intensité de ce lien. Alors depuis, je développe mon intelligence des hommes (et des femmes), mon courage face à la vie et mon espoir dans l’humanité.
Sur ces paroles, Glaucon s’approcha de Socrate et dans un élan d’affection le pris dans ses bras et le serra fort pour lui montrer qu’il avait eu raison de croire en l’humanité.

jeudi 5 avril 2007

Jalousie

Dans un premier temps, je me suis posé la question du rapport entre la jalousie et l’esprit de possession. La première serait une angoisse sur la fidélité de l’autre et la seconde correspondrait au besoin d’appropriation de l’autre. Mais finalement je pense que c’est la même chose car les jaloux prennent possession de l’autre.

Bien souvent, on considère que la jalousie est un sentiment naturel. D’ailleurs, elle existe dans toutes les cultures. Cependant, selon les individus, les origines de ce sentiment peuvent être diverses : manque de confiance en soi ou en l’autre, projection de ses propres fantasmes, refoulement de ses peurs de la vie, etc… Finalement on peut considérer que tout ce qui est attribué à l’autre n’est que le reflet d’une pulsion propre à soi même.

Dans cette vision : la jalousie est naturelle, Freud n’écrivait-il pas qu’il est normal d’éprouver de la jalousie. Selon lui, ce serait même un besoin ! Il distinguait ainsi trois formes de jalousie. La jalousie normale, concurrentielle : lorsque le partenaire est inconsciemment identifié à la mère ou le père. Le jaloux éprouve alors une sorte de peur de perdre le sein maternel. La jalousie projetée : lorsque le jaloux soupçonne l'autre car il est lui-même infidèle. La jalousie délirante : pour Freud, il s'agit d'une sorte de dénégation de son homosexualité, « Je ne l'aime pas car c'est un homme, mais c'est ma femme qui l'aime ».

Les spécialistes soulignent aujourd'hui que ce sentiment peut trouver une explication plus simple, telle que le manque de confiance en soi. Le jaloux doute de son potentiel de séduction. Lorsque l'on a suffisamment confiance en soi, on projette en général sa confiance sur l'autre. Il pourrait également s'agir dans certains cas d'une « angoisse de fusion ». Le jaloux a peur de perdre son identité dans le couple et cherche donc une tierce personne pour se rassurer. La jalousie lui permet en quelque sorte de conserver son autonomie, d'exister.

Ainsi les jaloux sont en fait des anxieux qui doutent d'eux même, choisissent des partenaires qui exacerbent ce sentiment. Afin de se rassurer, ils se mettent en couple avec des femmes attrayantes, voire même séductrices. Celles-ci se caractériseront alors par une sociabilité qui va exacerber finalement le sentiment de jalousie ! Il arrive même que cette jalousie soit positivité par l’autre car il devient, alors, le centre d'intérêt exclusif !

Mais que peut-on trouver dans un lien qui est fondé sur un équilibre précaire et vicié. Et, dans ce sens, je préfère me rapprocher de Beaumarchais qui écrivait : « La jalousie n'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou. »

Dans mon esprit, les choses sont très claires voire un peu définitives. Cependant je suis prêt à progresser sur ce chapitre. En effet, je pense que la jalousie, à l’inverse de ce qui est couramment admis, n’est pas une preuve d’amour mais tout à fait le contraire.

Mais cela m’oblige à redonner une définition de l’amour. Pour moi l’amour est don et uniquement don, ainsi que le dit la chanson : « Donner sans espoir de retour ». Donner pour en attendre quelque chose en retour c’est de l’échange de bons procédés, c’est du commerce, c’est du troc, c’est tout ce que l’on veut mais pas de l’amour. Lorsqu’une mère donne sa vie pour sauver son enfant où serait le retour attendu ?

Ainsi, si on étend cela à la jalousie, comment se développe-t-elle ? On est frustré de ce que l’autre puisse donner quelque chose à quelqu’un d’autre : son amitié, son corps, son affection, sa tendresse voire son amour. Mais cette frustration est plus une attaque à son ego qu’une réaction saine. La jalousie c’est plus s’aimer soi-même qu’aimer l’autre. L’amour ne peut se concevoir que dans la liberté, sa propre liberté et celle de l’être aimé. Dès que l’on refuse que l’autre puisse vivre comme il veut vivre, on lui met des chaînes. Les seules chaînes acceptables en amour sont celles que l’on s’autorise à soi-même (au figuré ou même au propre … une expérience !)

Aimer l’autre pour lui et vouloir son bonheur empêche toute jalousie mais cela n’empêche pas la souffrance qui peut être liée à une relation que l’autre veut entretenir avec autrui et qui ne nous convient pas. Soit ! mais nous nous devons de l’accepter car en cela nous acceptons sa liberté.

Et si cette situation ne nous convient pas, que faire ?

lundi 2 avril 2007

Le Blanc et le Noir sont-ils vraiment opposés ?

L’Autre disait un jour : « Ne pas obtenir ce qu’on veut est parfois un merveilleux coup de chance ! »
Qui c’est « l’Autre » … c’est qui vous voudrez mais l’Autre pourrait avoir tort !

En effet, si vous avez décidé, planifié, organisé, programmé, souhaité, aimé, désiré, voulu, espéré, … avoir quelque chose, le fait de ne pas l’avoir ne peut pas être une victoire.

Voyons mon raisonnement.

1° «Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer» disait Guillaume d'Orange. Ainsi, lorsque nous décidons de mettre en oeuvre des actions difficiles ou risquées ou aléatoires, on entreprend et on met tous les atouts de notre côté pour réussir.

2° Il faut avoir le courage de changer ce que l’on peut changer, l’humilité d’accepter ce que l’on ne peut pas changer mais surtout l’intelligence de discerner l’un de l’autre.

3° Donc s’il on n’obtient pas ce que l’on veut, ce n’est pas un merveilleux coup de chance mais une immense stupidité car :
  • soit on n’a pas eu le courage de changer les choses pour obtenir ce que l’on voulait,
  • soit on n’a pas eu l’humilité d’accepter ce que l’on ne pouvait pas changer
  • mais de toute façon on n’a pas eu l’intelligence de discerner le premier du second !
... et de surcroît on a la frustration !

Alors un seul conseil, si vous entreprenez, entreprenez à fond en étant sûr que vous avez fait le bon choix d’entreprendre cette action car finalement cette phrase « Ne pas obtenir ce qu’on veut est parfois un merveilleux coup de chance ! » est plutôt une excuse de perdant que le signe d’un vainqueur.

Une fois que j’ai dit cela, je pourrais tout aussi bien dire le contraire.

Alors un seul conseil, si vous entreprenez, entreprenez à fond en étant sûr que vous avez fait le bon choix d’entreprendre cette action car finalement cette phrase « Ne pas obtenir ce qu’on veut est parfois un merveilleux coup de chance ! » est plutôt une vertu philosophique qui vous permet d’accepter ce qui vous arrive après avoir mise en œuvre tout ce que vous saviez faire, pour l’obtenir.


A vous de choisir !

dimanche 1 avril 2007

10 Euros



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